Aujourd’hui, je vais vous donner les 5 étapes pour apprendre à se faire confiance !

On a commencé cette série d’épisodes sur la confiance en soi par détailler la différence entre confiance en soi, estime de soi et amour de soi. On a également vu les 3 fausses croyances sur la la confiance en soi, c’est à dire que la confiance en soi, ce n’est pas un trait de caractère fixe. Ce n’est pas de l’arrogance ou de la prétention et ce n’est pas non plus de l’extraversion. Dans un autre épisode, on a également parlé des 3 piliers de la confiance en soi = des 3 ingrédients de la confiance en soi.

C’est parti pour apprendre à se faire confiance en 5 étapes !

1 : Apprendre à se faire confiance en tenant ses engagements

Comme on l’a vu, la confiance en soi est liée au passage à l’action. Elle est liée à notre capacité à nous mettre en mouvement et à aller au devant de l’inconnu et de l’incertitude.

Donc le premier point qui est important pour apprendre à se faire confiance, c’est notre capacité à tenir nos engagements envers nous-mêmes.

Notre capacité à se faire confiance réside dans le fait de savoir que l’on va faire ce qu’on a prévu de faire, qu’on va suivre les plans qu’on s’est fixés pour nous-mêmes.

Qu’on on est capable de prendre soin de nous-mêmes.

Et qu’on est capable de faire les choses avec responsabilité, les choses utiles pour nous-mêmes, pour l’atteinte de nos objectifs.

Même quand on n’en a pas envie de les faire dans l’instant.

Il y a vraiment une grosse différence entre dire qu’on va faire quelque chose, espérer qu’on va s’y tenir et s’y tenir effectivement !

Si on se dit “je vais faire quelque chose et j’espère que je vais m’y tenir”, cette façon de fonctionner laisse beaucoup de place au doute de soi. On risque de se retrouver enfermé dans une spirale de procrastination, doute, éparpillement, débordement.

Exemple de la to-do list infernale

Par exemple si j’ai une tâche à accomplir, un truc sur ma to-do list… envoyer un mail important à quelqu’un, ou passer un coup de téléphone important. (une tâche “importante” dans le sens où c’est une action que j’ai identifié comme pouvant me permettre d’atteindre un objectif pro ou perso qui compte pour moi)

Si on planifie cette action en espérant qu’on va s’y tenir, c’est la porte ouverte à la procrastination. Parce que le moment venu, au moment d’effectuer la tâche en question, on va se trouver toutes les bonnes raisons du monde pour faire autre chose. (C’est fou comme à ce moment-là, le panier de linge sale nous parait tout d’un coup beaucoup plus séduisant !)

Donc à la fin de la journée, on n’aura pas réalisé la tâche en question.
On va se dire “oh j’ai encore pas réussi à faire ce que j’avais prévu de faire” “je suis pas assez disciplinée, organisée, efficace… etc”.

On va reprogrammer la tâche au lendemain, sauf qu’on avait déjà prévu des trucs à faire pour la journée du lendemain…

Résultat : trop de choses à faire sur notre to-do, charge mentale qui explose, émotions de débordement On sait plus où donner de la tête, on s’éparpille, on n’arrive pas à prendre de décision sur les tâches à faire. Bref on doute ! On doute de nous

Ca vous parle ?

Personnellement ça a été mon mode de fonctionnement pendant loooongtemmmps ! Surtout dans mes débuts dans l’entrepreneuriat !

L’importance de la sécurité intérieure pour apprendre à se faire confiance

Cette façon de fonctionner ne permet pas de cultiver la confiance en soi. Mais au contraire, elle laisse la place au doute de soi.

Parce que quand on agit comme ça, la conclusion que notre cerveau en tire, c’est « je ne peux pas compter sur moi » !

Quand on ne tient pas nos engagements envers nous-même, on va se ressentir souvent un sentiment d’insécurité vis-à-vis de soi-même.

Et comme je vous en parlais dans l’article précédent, la sécurité intérieure est nécessaire pour pouvoir passer à l’action et s’aventurer vers l’inconnu.

On va se sentir un peu victime de soi-même au lieu d’être responsable de nos propres comportements et donc d’avoir le contrôle et de pouvoir gagner en confiance.

Apprendre à se faire confiance commence par de la cohérence entre ce qu’on dit qu’on va faire et ce qu’on fait.

Comme je le disais tout à l’heure, on ne naît pas avec la de la confiance en nous. Cette confiance en nous, on la gagne, on la construit en tenant parole et en faisant ce qu’on a dit, qu’on ferait, à tous les niveaux.

Comme dans une relation amicale : on construit notre confiance en l’autre quand l’autre tient ses engagements, fait ce qu’il a dit qu’il ferait. Et à l’inverse, la confiance s’abime si notre ami ne tient pas ses engagements.

Les critères pour tenir ses engagements

C’est important de tenir ses engagements !

Mais encore faut-il se donner les moyens d’y arriver et ne pas s’auto-saboter avec des engagements irréalisables…

  1. Un engagement pertinentEst ce que cet engagement, cette action que je m’engage à faire est pertinente ? est-ce qu’elle sert mes intérêts, ceux de ma famille, de mes proches ? Est-ce que ça va me permettre d’atteindre mes objectifs ?Si mon objectif c’est de prendre plus soin de moi et de ma santé et que je m’engage à me lever plus tôt le matin pour faire un Miracle Morning. Est-ce que c’est pertinent ?
    • Peut être que oui, je suis du matin, j’aime me lever tôt, cet engagement est pertinent, à la fois vis à vis de mon objectif ET de mon chronotype
    • Peut être que non, je suis pas du tout du matin, ou alors j’ai un enfant en bas âge qui ne fait pas ses nuits (je parle en connaissance de causes, j’ai tenté le miracle morning en plein post partum = mauvaise expérience !). Ou mon lieu de vie ne me permet pas de me lever tôt sans réveiller toute la maison : cet engagement n’est peut être pas pertinent pour ma vie en ce moment, même si sur le papier il va dans le sens de mon objectif.
  2. Un engagement réaliste ET réalisable
    • Réaliste = ça veut dire que c’est a priori faisable = par exemple me coucher plus tôt = oui c’est faisable
    • Réalisable, ça veut dire que c’est faisable dans MA configuration

    Par exemple, oui en théorie je peux me coucher à 22h le soir. Mais si au moment où je prends cet engagement, j’ai des évènements prévus tous les soirs de la semaine : réunion qui va finir tard, apéro avec les copains, spectacle de danse de la petite dernière…. Peu probable que j’arrive à tenir mon engagement dans cette configuration n’est-ce pas ? C’est réaliste mais pas réalisable.

  3. Un engagement respectueuxEst-ce que cet engagement est respectueux de moi, de mes envies, de mes besoins… Est-ce qu’il est bienveillant ? Ou on contraire est-ce que je suis pas hyper cool avec moi-même ?

Une bonne façon de savoir si les critères sont remplis = se demander : “Est-ce que je demanderai à ma meilleure amie, à une personne que j’aime, de prendre un engagement comme celui-là ?”

  • Si oui = alors vous avez rempli les critères !
  • Si non, peut-être qu’on peut se poser la question = Pourquoi est-ce qu’on s’impose à soi-même des choses qu’on n’imposerait pas à une personne qu’on aime ? « >🤔

2 : Apprendre à se faire confiance = apprendre à ressentir ses émotions

2e point important pour apprendre à se faire confiance : la confiance en soi trouve son origine dans notre volonté de ressentir TOUTES les émotions.

Le pire qui puisse nous arriver, c’est une émotion. Si si je vous assure ! Ce que vous redoutez le plus, ce sont vos émotions.

C’est hyper important de le comprendre parce que la plupart d’entre nous passe tellement de temps à douter de nous-mêmes. Tout simplement parce que on a peur de ne pas pouvoir gérer les émotions inconfortables, celles qui risquent de se présenter quand on va passer à l’action.

La honte, la peur, le rejet, le jugement…

Avoir peur de ses émotions “négatives”

On a tellement peur de toutes ces émotions. Et c’est cette peur qui nous bloque dans le passage à l’action.

Une notion fondamentale du développement personnel, celle qui personnellement a changé ma vie et qui change la vie de mes clientes, c’est comprendre que toutes les émotions humaines sont légitimes.

Elles ne peuvent pas nous nuire de façon permanente à partir du moment où on est capable de les laisser être là, de les laisser nous traverser. Quand on est capable de les ressentir à 100%, de les processer comme pour les laisser s’échapper d’une certaine façon.

Il y a les émotions qu’on peut labelliser comme « négatives » – moi je préfère parler d’émotions inconfortables, pour limiter la connotation néfaste du mot “négative” –

Quand on comprend que les émotions inconfortables liées au passage, à l’aléa et à l’incertitude ne sont pas forcément un problème.

Quand on est prêt à expérimenter toutes les émotions et qu’on sait que le pire qui puisse nous arriver, ce sera de toute façon une émotion.

C’est là où on va commencer à laisser rentrer en nous la véritable confiance en nous ! 

Gérer ses émotions pour renforcer sa sécurité intérieure

Cette volonté et cette capacité de ressentir toutes les émotions, c’est notre filet de sécurité pour nous dire que en fait :

je peux faire tout ce que je veux parce que je sais que je peux gérer mes émotions quoi qu’il arrive.

Cette compétence à gérer nos émotions quoi qu’il arrive renforce notre sentiment de sécurité intérieure, qui comme on en a déjà parlé est un des fondements de la confiance en soi.

Quand on fuit nos émotions, quand on y résiste, quand on les évite, on est clairement pas dans un état qui favorise le sentiment de sécurité. Imaginez : si vous êtes en train de vous cacher, de fuir ou de vous battre, peu probable que vous vous sentiez en sécurité n’est-ce pas ? Avec vos émotions, c’est la même chose…

Cette compétence émotionnelle nous ouvre véritablement la porte de la confiance en nous.

Elle nous ouvre la porte du passage à l’action parce qu’on est en mode : “OK, je passe à l’action et quoi qu’il arrive, quelles que soient les émotions que je vais rencontrer, je sais que je suis capable de les gérer”.

Mini-guide pour gérer ses émotions

On reparlera de la gestion des émotions plus en détails (plusieurs épisodes de podcast y seront consacrés cet automne).

Mais si vous vous demandez comment on fait pour gérer ses émotions ma réponse : il “suffit”*  de se connecter à son corps, et de ressentir son émotion dans son corps :

  • A quoi ressemble cette émotion ?
  • Où est-ce que je la ressens dans mon corps ?
  • Son intensité ?
  • Est-ce que c’est agréable ou désagréable ?

*suffit entre guillemets parce que si on ne la jamais fait, ça demande un apprentissage)

Bref, écouter son corps avec curiosité, et laisser l’émotion être là, tout simplement. Rien qu’en faisant ça, l’émotion va perdre en intensité, elle va nous traverser plutôt que rester bloquée en quelque sorte.

Apprendre à se faire confiance en supervisant nos pensées.

Troisième compétence importante pour apprendre à se faire confiance, c’est notre capacité à superviser nos pensées.

Notamment les pensées qu’on a à propos de nous-mêmes. La relation qu’on a avec nous-mêmes dépend en grande partie de l’opinion qu’on a de nous-mêmes.

Cette opinion, c’est en fait tout ce qu’on pense de nous-mêmes et c’est ce qui va générer de la confiance en soi ou du doute de soi.

Nos émotions viennent de nos pensées

La confiance en soi, c’est une une émotion qu’on ressent à propos de soi.

Comme toutes nos émotions, elle vient de nos pensées.

Les pensées qu’on a à propos de nous-mêmes vont déterminer si on se sent confiant, si on est convaincu de nos capacités, de nos compétences.

Si nos pensées à propos de nous-mêmes c’est :

  • Je suis une personne capable
  • J’ai des qualités
  • Je suis digne
  • Je suis méritante
  • Je suis compétente
  • J’ai des ressources
  • Je suis forte…

L’avis des autres ne compte que si on y croit

Ca n’a pas besoin d’être prouvé, ni testé, ni vérifié, ni certifié ! Pas besoin que les autres témoignent de vos qualités.

Peut-être que vous avez de la résistance à ça. Que vous vous dites, « non mais c’est n’importe quoi, il suffit pas que je me crois doué.e pour que ce soit vrai ».

Alors je vais vous proposer un petit exercice pour regarder la situation sous un autre angle :

Si quelqu’un vous dis, “tu es hyper douée pour faire ça, pour faire du tricot, pour la déco, pour la cuisine, dans le boulot ou le perso…” Bref, une personne vous fait un compliment. 2 options :

  • Soit VOUS ne croyez pas en votre compétence. Vous allez vous dire “elle a craqué, je suis pas plus douée que ça” ou alors, “non mais n’importe quoi, elle a des goûts pourris etc”.
  • Soit VOUS croyez en votre compétence. Vous pensez que vous avez effectivement des qualités en tricot / cuisine / déco / informatique ou autre.  Vous allez vous dire “Oui il/elle a raison, je suis contente/fière qu’il voit ma qualité, ma compétence” et ça va venir renforcer votre croyance en VOUS

Bref, vous allez interpréter les mots de la personne en fonction de VOTRE pensée / croyance à propos de vous-même.

Evidemment, il arrive parfois qu’on arrive à emprunter la pensée qu’une personne formule à propos de nous. Qu’on arrive à se convaincre que la personne à raison par rapport au compliment qu’elle nous a fait. Mais à ce moment là, sa pensée dévient notre pensée. C’est bien dans notre tête qu’on va se dire “je suis capable, j’ai des qualités, j’ai des compétences”

Vous voyez l’idée ?

La confiance en soi repose donc principalement sur les pensées qu’on à propos de de nous-mêmes et des jugements qu’on a de nous-mêmes. Des pensées qu’on a sur nos relations avec les autres, et des pensées qu’on a sur la vie de manière générale.

Les questions à se poser pour apprendre à se faire confiance

Un point de départ hyper intéressant quand on veut travailler sur sa confiance en soi, c’est de se poser les questions :

  • Qu’est-ce que je pense de moi-même ?
  • Qu’est-ce que je pense de ma vie en général ?
  • Qu’est-ce que je pense de mes qualités, de mes défauts ?

Beaucoup de nos pensées à propos de nous sont inconscientes. Elles peuvent venir de notre enfance.

Par exemple, si dans l’enfance, on nous a beaucoup répété qu’on était trop timide, ou trop bavarde, ou pas assez sage, pas assez comme ceci ou pas assez comme cela.

Si on nous l’a répété, ou si on nous l’a fait comprendre, à un âge où on n’avait pas les capacités neurologiques pour filtrer les avis extérieurs. Notre cerveau n’était pas suffisamment mature pour faire le tri entre tout ce qu’on attendait à propos de nous-mêmes. Alors il est possible que ces croyances là on les ait intégrées et qu’elles soient devenues notre réalité.

Je suis timide, je suis bavarde, je suis pas sage, je suis méchante, je suis gentille, je suis obéissante, je suis agitée, je suis trop ceci ou pas assez cela…

Toutes ces croyances méritent d’être explorées pour pouvoir améliorer notre relation avec nous-mêmes et donc in fine notre confiance en nous.

Je vous ai expliqué le processus d’exploration de nos croyances et de désencombrement de nos cerveaux dans le tout premier épisode, que vous pouvez retrouver juste ici

 

4 : Apprendre à se faire confiance en apprenant à croire sans preuve

4ème compétence quand on veut apprendre à se faire confiance, c’est notre capacité de croire sans preuve.

C’est à dire de croire que quelque chose est possible avant d’en avoir des preuves.

Et c’est une compétence qui nous faut souvent défaut. Parce que ce n’est pas du tout quelque chose qu’on nous enseigne.

On a plutôt tendance à nous enseigner le contraire = croire en se basant sur la preuve, sur des faits concrets.

Le système scolaire nous a appris à considérer que c’est la preuve qui fait la croyance, et pas le contraire.

Du coup, ça devient difficile pour nous d’envisager une possibilité si on n’a pas d’exemple concret. Si on n’a pas dans notre entourage proche d’exemples concrets, précis d’exemples réels de ce qui est possible.

Croire sans preuve et bug du cerveau

Pour notre cerveau concevoir quelque chose qui nous paraît impossible crée une sorte de bug. Ca va lui demander beaucoup d’énergie, beaucoup de ressources pour y arriver.

Cette aptitude à croire sans preuve, à suspendre le jugement du “c’est pas possible” constitue vraiment une compétence essentielle si on veut apprendre à se faire confiance.

Si on veut réussir à passer à l’action pour avancer vers la réalisation de nos rêves, de nos envies, de nos objectifs.

C’est une compétence essentielle si on veut se confronter au monde et à son incertitude. Parce que comme on l’a vu dans l’article précédent, la confiance en soi, c’est la confiance à s’aventurer dans le monde, à croire que notre champ des possibles est illimité.

A propos de champ des possibles, je vous ai parlé dans le 2ème épisode des compétences nécessaires pour ouvrir son champ des possibles et rendre possible l’impossible. Un complément intéressant au travail sur la confiance en soi !

Apprendre à croire sans preuve : une compétence développée en coaching

Cette aptitude à croire sans preuve, c’est vraiment quelque chose qu’on va développer en coaching.

En tout cas dans mon approche du coaching et dans la relation que je tisse avec mes clientes. Je crois inconditionnellement que mes clientes sont capables d’atteindre leurs objectifs.

Je crois à 100% qu’elles sont capables de passer à l’action et de concrétiser leurs rêves.

J’ai confiance en elles.

Un des intérêt de la relation de coaching : mes clients peuvent venir puiser dans mon réservoir de confiance quand la confiance leur fera défaut. Quand elles n’auront pas de preuves que leur projet, leur envie, leur rêve est possible, dans les moments de doute…

Apprendre à se faire confiance même si les proches n’y croient pas

Il arrive souvent que mes clientes viennent me voir parce qu’elles ont un projet, pro ou perso qui leur tient à cœur : se reconvertir, lancer son entreprise, se lancer dans une activité manuelle ou artistique.

Elles me disent “j’aimerais que mes proches me fassent confiance”. Comme si elles avaient besoin que leurs proches aient confiance en elles pour qu’elles puissent apprendre à se faire confiance.

Parfois, on a la chance d’avoir le soutien inconditionnel de nos proches et c’est super !

Mais ce n’est pas toujours le cas.

Parfois, nos proches s’inquiètent pour nous, ils ont peur pour nous. Ils n’ont peut-être pas tout à fait confiance dans la réussite de notre projet. Leurs inquiétudes et leurs doutes sont souvent le reflet de leur propre confiance en eux, leur propre champ des possibles, leur propre vision d’eux-mêmes et de la vie.

Et nous on voudrait pouvoir s’appuyer sur eux pour avoir confiance en nous ?

Délicat dans cette situation n’est-ce pas ?

Comme on en a parlé, la confiance en soi se construit aussi dans la relation avec l’autre. Dans une sorte de transfert de confiance.

Mais dans le cas que je viens de vous décrire ici, c’est plutôt à vous de transférer votre confiance en vous et en votre projet, vers vos proches. Ainsi ils pourront venir puiser dans votre confiance pour construire la leur. Et pas le sens inverse.

Donc, si au départ, votre réservoir de confiance en vous et en votre projet ne déborde pas, vous pouvez vous entourer de personnes qui vont avoir confiance en vous inconditionnellement : un coach, un mentor, un professeur, une communauté, un business friend… De personnes qui vont vous transférer la confiance qu’elles ont en vous.

 

Apprendre à se faire confiance en développant notre capacité à croire sans preuve, cela revient en quelque sorte à développer notre confiance en la vie.

On en a parlé dans l’épisode précédent, je vous invite à l’écouter si vous ne l’avez pas encore fait et que vous voulez mieux comprendre les 3 piliers de la confiance en soi sur lesquels reposent les compétences dont on parle aujourd’hui.

 

5 : Apprendre à se faire confiance en étant dans sa propre équipe

Dernière étape pour apprendre à se faire confiance :

  • Est-ce que je suis dans ma propre équipe ?
  • Est-ce que je m’accorde mon propre soutien quoi qu’il arrive ?
  • Est-ce que je peux compter sur moi-même ?

Ce qui revient à se demander si je peux compter sur moi-même pour développer les 4 compétences dont on vient de parler :

  • je peux compter sur moi même pour tenir mes engagements envers moi
  • je peux compter sur moi-même pour expérimenter toutes les émotions de la palette des émotions
  • je peux compter sur moi même pour superviser mes pensées à propos de moi-même. Pour développer des croyances qui vont me permettre de faire grandir ma confiance en moi
  • Je peux compter sur moi-même pour ouvrir mon champ des possibles, croire sans preuve et faire confiance en la vie.
Cet épisode est le troisième d’une série de 4 épisodes dédiés à le confiance en soi. Dans ces épisodes vous trouverez des outils, des conseils, pour vous permettre d’avancer vers  plus de confiance en vous.
🌞 Ces épisodes font parti du Summer Boot Camp spécial confiance en soi ! 
🕶 Si vous voulez profiter de l’été pour un boost de confiance en vous et aborder la rentrée plein.e de confiance et d’élan, n’hésitez pas à rejoindre le Summer Boot Camp.
Toutes les infos sur mon site internet : https://camillegaudin.fr/summer-boot-camp/
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